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Découvrez l’histoire du baby-foot Bonzini, une aventure qui perdure depuis 1927

Logo de Bonzini, des baby-foots fabriqués en France

En France, pour les passionnés comme pour les novices, une marque résonne en permanence lorsqu’on parle de babyfoot : Bonzini. En effet, ce fabricant leader en France a su développer son image et sa popularité au fil des années et beaucoup de personnes en France associent le football de table et cette marque. Un peu de la même manière que Kleenex qui était une marque est devenu le nom générique de mouchoirs, Bonzini se rapproche du babyfoot jusqu’à le définir. Sa marque de fabrique et ses caractéristiques sont devenues la norme en France.
Avec une telle aura, nous avons souhaité revenir sur l’histoire de la marque Bonzini, de sa création à son développement !

Les baby-foots Bonzini sont français mais d’origine italienne

Les ateliers de Bonzini à BagnoletLes débuts de Bonzini sont classiques de l’arrivée de nombreux immigrés italiens dans les années : en 1927 Joseph Bonzini arrive en France et installe sa modeste entreprise de menuiserie à Bagnolet. Rapidement, Il s’associe avec un autre immigré italien qui est lui mécanicien. Ensemble ils vont créer « Bonzini et Sopranzi » une entreprise spécialisée dans la mécanique et la menuiserie industrielle. Leurs principaux clients seront des industriels de l’automobile et de l’aviation pour qui ils sous-traitent une partie de leur production. Ils diversifient ensuite vers les jeux de loisirs et machines à sous produisant billards et jeux de café. L’activité étant en plein essor, ils agrandissent l’atelier et développent l’activité vers d’autres appareils domestiques liant mécanique et menuiserie comme un phonographe automatique et de nombreux jeux comme la grue, le jeu du pingouin, etc… C’est en 1935 que le premier baby-foot est construit, au moment même où Joseph Bonzini délaisse progressivement la sous-traitance industrielle pour ces appareils automatiques et devient président du syndicat des constructeurs français d’appareils automatique.

L’interdiction des machines à sous en France a presque tué Bonzini

Sans descendance, Joseph Bonzini recherche alors un successeur afin de pérenniser l’entreprise. Il le trouver rapidement dans sa famille éloignée avec Raymond Bergaglia, son neveu par alliance vivant à Nice qui le rejoint. 1937 sera une année charnière pour l’entreprise qui perd son créateur Joseph Bonzini et voit son activité menacée par l’interdiction des machines à sous en France ! Sa femme Clémentine reprend alors l’entreprise et gère tant bien que mal ce changement juridique en écoulant les stocks dans les pays voisins où l’interdiction des machines à sous n’a pas lieu. L’entreprise survit à cette période difficile qui continuera jusqu’à la fin de la seconde guerre mondiale.

L’après-guerre donne ses lettres de noblesse au babi Bonzini

Baby-foot Bonzini B-53Dès 1945, Raymond Bergaglia qui reprend la société décide de surfer sur l’engouement populaire du football de table dont l’histoire reste flou (apparu juste avant la guerre et qui lors de son apparition dans les cafés parisien aura un succès immédiat) et abandonne la production de billards et autres jeux. A ce moment, il y avait une douzaine de fabricants en France. La plupart des fabricants de l’époque pensaient que des barres traversantes et quelques planches en bois étaient amplement suffisantes pour un babyfoot. Raymond Bergaglia en opposition décida dès le départ de mettre des barres télescopiques utilisant le savoir-faire de mécanique industrielle qui rend le jeu plus sûr et permet de se positionner comme professionnel spécialiste et de se différencier des autres fabricants de jouets.

Le développement de la société grâce au baby foot en dehors des cafés

En 1990, le fils de Raymond, Gérard Bergaglia (qui encore actuellement le gérant) reprend les rênes de la société qui s’appelle désormais « Bonzini et Cie ». Il travaillait au côté de son père depuis 1972 et il décide de diversifier sa production et de développer de nouveaux marchés que celui des bars et cafés. En effet après plus de 30 ans avec un seul produit et un seul marché, la société a dû chercher des clients ailleurs. Les bars et cafés ayant disparus, il a fallu s’adapter. La société est passée de 98% à 20% de chiffre d’affaires avec le cafés entre les années 80 et aujourd’hui. Un grand écart qui a demandé des efforts et un peu de chance. En effet en 1991, pour trouver de nouveaux clients, une publicité a été publiée dans le figaro magazine et ce fut une réussite immédiate. Sans le savoir, le marché des particuliers allait s’ouvrir. En effet tous les pères de famille qui avaient joué plus jeune dans les bars à la sortie du lycée veulent recréer chez eux une ambiance sympathique et retrouver ces moments de convivialité. Ils ont donc contacté la société pour avoir leur propre table chez eux!

Les ateliers de Bonzini à Bagnolet

Suite à cela de nouveaux marchés ont été trouvés en créant la première table pour que des personnes en fauteuil roulant puissent jouer, mais aussi en utilisant le football de table pour de la rééducation ou dans un but social. Les exportations à l’étranger ont aussi pris une part grandissante et représentent aujourd’hui 35% du chiffre d’affaire de Bonzini. La personnalisation des babyfoots a aussi permis de trouver de nouveaux clients désirant avoir leur propre table à leur couleur voir même avec leur propres joueurs. Et aujourd’hui, Bonzini est prêt à aller conquérir la Chine !


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2 réponses à Découvrez l’histoire du baby-foot Bonzini, une aventure qui perdure depuis 1927

  1. lapree dit :

    Bonjour,
    Nous vendons un Baby Foot BONZINI B53, en bon état, à rafraichir.
    Etes vous intéressé?
    cordialement
    clapree@wanadoo.fr

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