Ce bon vieux baby-foot qu’on a tous croisé un jour au fond d’un bar, dans une salle des fêtes ou à la maison, chez un pote. Pendant longtemps, on l’a considéré comme un simple loisir, une activité sympa entre amis, avec cris de joie, balles en liège qui fusent et poignées qui grincent sous la pression. Mais depuis quelques années, le football de table prend une nouvelle dimension.
Derrière son côté rétro et convivial, le baby-foot s’impose peu à peu comme une véritable discipline sportive, avec ses clubs, ses règles officielles, ses tournois… et surtout, ses licenciés ! Eh oui, on ne parle plus seulement de joueurs du dimanche. On parle de passionnés qui s’engagent dans un cadre structuré, avec des objectifs sportifs bien définis.
Et justement, en 2025, ce mouvement de fond s’accélère. Une nouvelle fédération voit le jour, les clubs se multiplient, et les licenciés deviennent les ambassadeurs d’un baby-foot plus pro, plus visible, plus ambitieux.
Alors combien sont-ils exactement en France ? Que représente ce chiffre par rapport au nombre total de joueurs ? Pourquoi le baby-foot, aussi populaire soit-il, reste-t-il encore à la marge des grands sports reconnus ? Et quelles sont les perspectives pour les années à venir ?
C’est ce qu’on vous explique ici, chiffres à l’appui.
En 2025, la France compte environ 2 000 licenciés officiels de baby-foot. C’est ce que révèle la Fédération Française de Baby-Foot (FFBF) pour la saison 2024-2025. Un chiffre modeste, certes, mais en nette progression par rapport à l’année précédente, où l’on en dénombrait 1 500. Une hausse de 33 % en un an, qui traduit une nouvelle dynamique dans le monde du football de table.
Mais avant d’aller plus loin, posons les bases : qu’est-ce qu’un licencié, exactement ?
Un licencié, c’est un joueur inscrit dans un club affilié à une fédération nationale. C’est quelqu’un qui ne se contente pas de taper la balle entre potes à l’apéro. Il ou elle s’entraîne, participe à des compétitions, suit parfois des stages de perfectionnement, et possède une licence annuelle officielle. Autrement dit, c’est un joueur reconnu, encadré, inscrit dans une démarche sportive structurée.
Et c’est là qu’il faut faire la distinction : en France, on estime à près de 500 000 le nombre de personnes qui jouent régulièrement ou occasionnellement au baby-foot. À la maison, en entreprise, dans les bars ou les lieux publics. C’est donc un loisir extrêmement répandu… mais encore très peu institutionnalisé.
Seuls 0,4 % des pratiquants sont aujourd’hui licenciés. Un ratio qui en dit long sur le travail qu’il reste à faire pour faire reconnaître le baby-foot comme une véritable discipline sportive.
Mais chaque chose en son temps. Rome ne s’est pas faite en un jour et le baby non plus.
Depuis 2024, le paysage fédératif du baby-foot français connaît une petite révolution. Deux entités coexistent aujourd’hui avec des rôles complémentaires.
La Fédération Française de Baby-Foot (FFBF), toute jeune, a été créée en 2024 avec un objectif clair : rendre le baby-foot plus lisible, plus accessible, et plus cohérent. Jusque-là, l’univers du football de table souffrait d’un manque d’unité : plusieurs structures, des appellations différentes, une image un peu floue. La FFBF vient changer ça.
Ses missions ? Promouvoir la discipline, élargir la base de pratiquants, mettre en place des actions d’inclusion (notamment pour le handisport), lutter contre le dopage (eh oui, même au baby, on reste sérieux !), et défendre les valeurs du sport. Elle est aussi affiliée à l’ITSF, l’International Table Soccer Federation, ce qui lui donne une reconnaissance à l’échelle mondiale.
Mais avant la FFBF, il y avait une autre structure : la Fédération Française de Football de Table (FFFT), qui portait ce nom depuis 2002. Elle-même héritière de l’ancienne AFBF (Association Française de Baby-Foot), créée en 1991.
La FFFT a été pionnière dans l’organisation de compétitions nationales et la définition des règles officielles. Avec 80 clubs affiliés, elle a joué un rôle central dans la structuration du baby-foot français pendant des décennies.
Aujourd’hui, les deux structures coexistent, souvent en lien, partageant une mission commune : faire du baby-foot un sport à part entière, avec tout ce que cela implique en termes d’encadrement, de reconnaissance, et de développement.
C’est la grande question, non ? Parce qu’on ne va pas se mentir : tout le monde a déjà joué au baby au moins une fois dans sa vie. C’est presque un passage obligé, que ce soit dans un bar d’étudiants, une maison de vacances ou une salle de pause au boulot. Et pourtant… à peine 2 000 licenciés officiels en 2025. Comment expliquer un tel écart entre la pratique et l’encadrement ?
D’abord, il y a l’image du baby-foot. Pour beaucoup, ça reste un jeu sympa, une activité de détente entre potes. Un truc convivial, fun… mais pas vraiment « sportif ». Le problème, c’est que tant que le baby ne sera pas reconnu comme un sport officiel par l’État, il restera en dehors des grandes structures de financement et d’accompagnement.
Ensuite, il y a le manque de médiatisation. Pas de retransmissions télé, peu d’articles dans la presse grand public… Difficile de faire rêver les jeunes s’il n’y a pas de visibilité. Et côté infrastructures, c’est encore assez limité : peu de salles dédiées, peu de clubs bien équipés.
Pendant ce temps, en Allemagne, le baby-foot est bien plus structuré. Résultat ? 10 000 licenciés, des centres de formation, et une vraie culture compétitive. Comme quoi, avec un peu de volonté, tout est possible.
Mais en France aussi, les choses bougent. Lentement, mais sûrement.
Envie de passer à la vitesse supérieure ? De passer du simple « joueur de bar » à membre d’un club officiel ? C’est plus simple que vous ne l’imaginez.
Tout commence par l’inscription dans un club affilié à l’une des deux fédérations françaises : la FFBF (Fédération Française de Baby-Foot) ou la FFFT (Fédération Française de Football de Table). Pas besoin d’être un pro ou d’avoir un niveau de folie : ce qui compte, c’est l’envie de progresser et de s’investir.
Une fois inscrit, vous pourrez obtenir une licence annuelle, souvent via le site officiel de la fédération ou directement auprès de votre club. Cette licence vous donne accès à tout un univers : compétitions officielles, stages de formation, rencontres interclubs, mais aussi des conseils personnalisés pour faire évoluer votre jeu.
Et surtout, vous entrez dans une vraie communauté. Des passionnés comme vous, avec qui partager des matchs, des techniques… et quelques fous rires autour d’un bon vieux baby. On y trouve des jeunes, des vétérans, des joueuses, des familles, des passionnés de longue date. Une ambiance à la fois sportive et chaleureuse.
Bref, si vous aimez le baby, faites le pas. Vous verrez, ça change tout.
Si vous pensez que les tournois de baby-foot sont réservés à quelques geeks du geste technique… détrompez-vous ! Depuis quelques années, la scène compétitive française s’étoffe à vue d’œil. On voit émerger des championnats de France, des tournois interclubs, régionaux, sans oublier les grands rendez-vous internationaux.
La France n’est pas en reste : les Championnats du monde ITSF y sont régulièrement organisés. Le dernier en date ? Saint-Avertin, 2023. Une ambiance incroyable, des joueurs venus des quatre coins du monde et un niveau de jeu… bluffant.
Et ce qui est beau, dans la compétition baby-foot, c’est sa dimension inclusive. Ici, tout le monde a sa place : le babyfoot pour femmes, hommes, juniors, vétérans, joueurs valides ou en situation de handicap. Le handisport est d’ailleurs un axe fort de développement pour les fédérations.
Le format double mixte est même une catégorie officielle, comme au tennis. Une belle manière de rappeler que le baby-foot, c’est avant tout un jeu de partage.
En clair : que vous ayez 15 ou 60 ans, que vous jouiez pour le fun ou pour le podium, il y a une place pour vous dans le monde du baby-foot compétitif. Et ça, franchement, c’est une bonne nouvelle.
La progression est discrète… mais bien réelle. En 2023, la France comptait environ 1 500 licenciés officiels en baby-foot. Un chiffre resté longtemps stable, faute de structuration claire. Mais 2024 marque un tournant important : 2 000 licenciés enregistrés, soit une croissance de 33 % en un an. Un vrai signal que les choses bougent !
Cette hausse s’explique notamment par la création de la FFBF, qui a permis d’unifier les pratiques et de mieux communiquer auprès des passionnés. L’arrivée de nouveaux clubs, une meilleure visibilité en ligne et un engagement fort sur les réseaux ont également contribué à cette dynamique.
Et ce n’est que le début. Les fédérations affichent un objectif clair : doubler le nombre de licenciés d’ici à 2026. Comment ? En développant l’accès dans les écoles, les collèges, les associations sportives… Bref, en faisant entrer le baby-foot dans la vie quotidienne des jeunes.
Un baby dans chaque salle de sport ? Pourquoi pas. Quand on voit la passion que ce jeu déclenche depuis des décennies, on se dit que tout est possible.
Combien de licenciés de baby-foot en France en 2025 ?
Environ 2 000 licenciés officiels, selon les données de la FFBF pour la saison 2024-2025.
Quelle est la différence entre FFBF et FFFT ?
La FFBF est la fédération actuelle (créée en 2024). La FFFT était l’ancien nom utilisé jusqu’en 2024. Elles partagent les mêmes objectifs et clubs affiliés.
La France reconnaît-elle le baby-foot comme un sport ?
Pas encore. Le baby-foot n’est pas reconnu comme sport officiel par l’État, contrairement à l’Allemagne ou à la Suisse.
Comment obtenir une licence de baby-foot ?
En s’inscrivant dans un club affilié à la FFBF ou à la FFFT, puis en suivant la procédure sur leur site officiel.
Combien de clubs de baby-foot en France ?
Environ 80 clubs affiliés à la fédération, répartis sur tout le territoire.
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