Categories: Les règles du baby foot

Comment appelle-t-on un joueur de baby-foot ?

Ah, le baby-foot… Ce bon vieux jeu de café, celui qu’on retrouve dans les bistrots, les maisons de famille ou les foyers d’étudiants. Un plateau en bois, des barres métalliques, des poignées qu’on serre comme si notre vie en dépendait… et une petite balle qu’on tente d’envoyer au fond des filets, entre deux éclats de rire ou dans un silence concentré de tournoi.

Mais tiens, justement : comment appelle-t-on celui qui joue au baby-foot ? Pas celui vissé sur la barre — celui-là, on le connaît bien — mais l’humain, celui qui enchaîne les pissettes, les gamelles et les snakes avec une aisance déconcertante. Est-ce un simple joueur de baby-foot ? Un passionné ? Un pro ? Où y a-t-il un vrai nom pour désigner ce joueur de baby-foot ?

Spoiler alert : oui, il y en a plusieurs. Et vous allez voir, certains sont franchement étonnants. Entre le “bafiste” reconnu par les puristes français, le “kicker” des Belges, ou encore les “matraquilhos” portugais, il existe tout un lexique autour de notre sport de table préféré. Car oui, on parle bien ici d’un véritable sport — encadré, codifié, et même pratiqué à haut niveau. Et ça, ça change tout.

Alors que vous soyez un passionné de baby-foot du dimanche, un collectionneur de modèles vintage, ou un compétiteur dans l’âme qui écume les tournois ITSF, cet article est fait pour vous. On va plonger ensemble dans les coulisses des appellations, des usages régionaux, des termes officiels et des petites anecdotes qui font la richesse de ce jeu pas comme les autres.

Prêt à découvrir le vrai nom d’un joueur de baby-foot, à briller lors de votre prochaine partie entre amis ou à mieux comprendre ce que raconte ce vieux baroudeur qui parle encore “à la Stella” ? Alors, installez-vous, échauffez les poignets… et c’est parti !

Les différentes appellations pour un joueur de baby-foot

Quand on parle de baby-foot, on pense souvent instinctivement aux gestes, à l’ambiance, à la stratégie. Mais avez-vous déjà réfléchi comment on appelle vraiment les joueurs ? Et là, petit twist : il y a plus d’un type de joueur… entre ceux qu’on contrôle du bout des doigts et ceux qui tiennent les barres, la nuance est de taille ! Petit tour d’horizon des termes utilisés, ici et ailleurs.

Le joueur : la figurine sur la barre

Eh oui, le “joueur”, à l’origine, ce n’est pas vous. C’est lui. Ce petit bonhomme rigide vissé sur sa barre de métal, prêt à faire tourner des têtes — et des matchs.

Sur toutes les tables de baby-foot, qu’elles soient françaises, italiennes ou américaines, on trouve 22 figurines au total : 11 par équipe. Ces pièces colorées sont moulées dans le plastique, le bois ou l’aluminium, selon les marques. Elles représentent les vrais footballeurs, mais en version miniature, campées sur leur axe, prêtes à frapper la balle avec toute la force qu’on leur insuffle via les poignées.

Dans le lexique officiel du baby-foot, notamment celui de la Fédération Française de Football de Table, le mot “joueur” est utilisé pour désigner ces figurines. Les marques elles-mêmes — Bonzini, René Pierre, Stella et consorts — parlent souvent de “joueurs” pour nommer ces pièces. On dira par exemple “changer un joueur” pour remplacer une figurine cassée.

C’est un détail qui a son importance. Parce que lorsqu’on parle de “joueur de babyfoot”, il est parfois utile de préciser : humain ou figurine ?

Le bafiste : le vrai joueur humain

Maintenant qu’on a remis les choses à leur place, parlons de celui qui tient les poignées, qui vit chaque action comme une finale de coupe du monde. C’est lui qu’on appelle, dans le jargon officiel français, le bafiste.

Ce terme — pas si connu que ça, avouons-le — est pourtant reconnu par la Fédération Française de Baby-Foot. Il permet de distinguer le pratiquant (l’humain, donc) de la figurine (“le joueur”). Un petit mot d’argot technique, hérité du bruit du jeu lui-même, qui s’adresse surtout aux initiés.

Quand on dit “bafiste”, on parle donc d’un pratiquant de baby-foot, que ce soit en loisir ou en compétition. Ce mot, très spécifique à la France, n’est quasiment jamais entendu dans un bar… mais dès qu’on met les pieds dans un tournoi officiel, il revient souvent.

Un amateur de baby-foot passionné connaît forcément ce terme. Il fait partie du lexique des vrais passionnés, ceux qui savent que le baby, ce n’est pas juste un jeu d’apéro.

Kicker, matraquilhos, matrecos : les variantes internationales

Et ailleurs dans le monde, comment ça se passe ? Eh bien, les appellations varient, et pas qu’un peu !

En Belgique, par exemple, on parle souvent de “kicker”. C’est simple, efficace, et ça vient tout droit du verbe anglais “to kick” (frapper). Le kicker, c’est à la fois le nom du jeu et celui du joueur. D’ailleurs, de l’autre côté de la frontière, on ne dit pas “on joue au baby-foot”, mais “on fait une partie de kicker”.

Au Portugal, le mot utilisé est “matraquilhos” (ou parfois “matrecos”, selon les régions). Là encore, le terme désigne à la fois le jeu et ceux qui y jouent. Il évoque le bruit typique du jeu — un peu comme notre “baf” français.

En Espagne, le mot est tout trouvé : “futbolín”. Un diminutif affectueux de “fútbol”, le football. Et pour désigner un joueur, on entendra tout simplement “jugador de futbolín”.

Ces différences de vocabulaire vont souvent de pair avec des styles de jeu bien distincts, selon les pays. En Belgique, les tables sont plus glissantes, en Espagne, elles sont souvent plus petites, au Portugal les poignées sont droites et les joueurs creux. Le mot utilisé reflète souvent l’identité du baby-foot local — une culture à part entière.

Les rôles et positions des joueurs au baby-foot

Que ce soit en mode détente, entre amis ou en tournoi ultra-compétitif, chaque joueur de baby-foot – ou plutôt chaque figurine sur la table – a un rôle bien précis à jouer. Le lexique du baby-foot est riche, et pour briller lors d’une partie, autant connaître les postes sur le bout des doigts (ou des poignées !).

Le gardien

Le gardien, c’est le dernier rempart. Seul sur sa barre tout au fond du terrain, il veille au grain. C’est lui qui doit stopper les tirs adverses, anticiper les rebonds, et parfois même relancer proprement. Sa solitude n’en fait pas un poste secondaire, bien au contraire : un bon gardien peut clairement sauver une partie.

Certains modèles de baby-foot français, comme les Bonzini, n’ont qu’un seul gardien (sans les deux figurines latérales comme sur les tables italiennes). Et là, croyez-moi, il faut avoir des réflexes de ninja.

Les défenseurs (arrière)

Juste devant le gardien, on trouve les défenseurs. Généralement au nombre de deux par barre, ils forment la première ligne de résistance.

Leur mission ? Bloquer les attaques adverses, contrer les passes et récupérer la balle pour relancer. On les appelle aussi les “arrières”, et ils demandent un bon timing pour intercepter sans se faire surprendre. Un défenseur bien placé, c’est un cauchemar pour l’attaquant d’en face.

Les demis

Ah… les demis. Cinq figurines sur une seule barre, au centre du terrain. Officiellement, ce sont les milieux. Officieusement, ce sont les plus mal-aimés du baby… à tort !

Leur rôle est fondamental : ils récupèrent, distribuent, et parfois marquent. Mais ils demandent une vraie technique, car gérer cinq joueurs en même temps, c’est tout sauf facile. D’ailleurs, dans certaines règles de café, les buts marqués par les demis sont sujets à débat : valables ou pas ? Et parfois, ils comptent même doubles !

Les avants (attaquants)

Sur la barre avant, côté but adverse, se trouvent les attaquants. Trois figurines alignées, prêtes à dégainer.

C’est souvent avec eux qu’on marque les buts, même si certains préfèrent surprendre avec un tir venu du milieu. Un attaquant bien manié peut faire des merveilles : snakes, pissettes, gamelles… C’est le poste star, celui qu’on aime tous tenir. Mais attention, c’est aussi le plus ciblé par la défense adverse !

Origine et usage des termes selon les contextes

Mais alors, d’où vient ce mot étrange : “bafiste” ? Et pourquoi a-t-on eu besoin d’un terme à part pour désigner le joueur humain, alors qu’on avait déjà “joueur” ? Spoiler : c’est une question de clarté… et de culture.

Le mot “bafiste” est né dans le cercle des passionnés, probablement inspiré par le “baf” — cette onomatopée qui évoque le bruit typique d’une balle bien frappée. Il a été adopté au fil du temps dans les milieux officiels, notamment par la Fédération Française de Baby-Foot, pour éviter toute confusion entre les figurines (les « joueurs ») et les humains qui tiennent les poignées. Une belle pirouette linguistique, non ?

Dans un bar, on dira rarement “Tiens, tu es un sacré bafiste toi !” — sauf si on est entre initiés. Mais en tournoi, ou dans les discussions entre pros, ce mot permet de mieux structurer le lexique du baby-foot. Il donne au pratiquant une vraie identité, une reconnaissance dans ce petit monde passionné.

Le langage du baby évolue aussi selon les générations. Les anciens parlent de “pissettes” et de “roulettes”, les jeunes de “snakes” et de “flick shots”. Dans un bistrot, les règles sont souvent orales, improvisées, pleines de folklore local. Tandis qu’en compétition, chaque mot a un sens précis, codifié, presque sacré.

Et c’est là que réside toute la beauté de ce jeu : à la croisée du loisir populaire et du sport de haut niveau, avec un langage qui s’adapte, se transforme et raconte des histoires. Celles des cafés, des amitiés, des défis lancés autour d’un baby usé, où chaque mot compte autant que chaque but.

Le baby-foot comme sport : des joueurs professionnels

On l’oublie parfois, mais le baby-foot est aussi un vrai sport, reconnu, structuré, avec ses fédérations, ses classements, ses champions. Et pas des moindres !

L’ITSF — pour International Table Soccer Federation — est l’organisme officiel qui encadre les compétitions de baby-foot à l’échelle mondiale. C’est un peu la FIFA du baby. Tournois, règles standardisées, homologation des tables, arbitrage… tout y est.

En France comme ailleurs, il existe des clubs de baby-foot, des championnats nationaux, et même une Coupe du monde. Les tournois de babyfoot ne sont pas juste des rassemblements entre copains : ce sont de véritables événements où des joueurs pros de baby-foot s’affrontent avec intensité.

Et si on devait citer une légende absolue, ce serait sans hésiter Frédéric Collignon. Le Belge, multiple champion du monde, est une figure mythique dans le monde du baby. Son palmarès est impressionnant, son style inimitable. Il incarne à lui seul ce que peut-être un compétiteur de haut niveau dans ce sport souvent sous-estimé.

Bref, le baby, ce n’est pas seulement un jeu d’apéro. C’est aussi un univers de passionnés qui s’entraînent, progressent, se défient… et vivent leur passion à fond.

Le lexique indispensable du baby-foot pour briller en société

Vous voulez impressionner votre entourage lors de la prochaine partie ? C’est le moment de réviser votre vocabulaire baby-foot. Parce que oui, au baby aussi, on a notre jargon technique. Et il est savoureux.

  • Pissette : petit tir discret depuis l’aile, souvent à ras de la barre. Redoutable quand il est bien placé !
  • Gamelle : quand la balle entre dans le but… et ressort aussi sec. Elle compte, mais fait toujours débat.
  • Fanny : perdre sans marquer un seul but. La honte suprême ! Et souvent synonyme de gage à la clé.
  • Engagement : le coup d’envoi d’une manche, toujours fait par les demis.
  • Reprise : enchaînement direct d’un contrôle et d’un tir. Autorisé dans certaines variantes de règles.
  • Snake : tir très technique où la main glisse sur la poignée pour créer un effet de rotation puissant.

Il existe aussi une expression que certains aiment utiliser avec humour : “footeux de table”. Un clin d’œil à ceux qui prennent le baby aussi au sérieux que le foot sur gazon.

Et ce n’est qu’un échantillon ! Le lexique du baby-foot est vaste, coloré, et souvent régionalisé. Dans certains coins, on parlera de “raquettes”, ailleurs de “barres”, ou encore de “bois” pour désigner le but.

Mais ce qui est sûr, c’est que maîtriser ce jargon, c’est déjà un pas vers le statut de vrai passionné. Et puis, franchement, qui n’a jamais balancé fièrement : “Je t’ai mis une gamelle en reprise après pissette, tu n’as rien vu venir” ?

FAQ

Comment appelle-t-on un joueur de baby-foot ?
On parle de “joueur” pour la figurine fixée sur la barre, et de “bafiste” pour la personne qui joue réellement. En Belgique, on utilise aussi le terme “kicker”.

Que signifie le mot “bafiste” ?
C’est le terme employé (et reconnu par la Fédération Française de Baby-Foot) pour désigner un pratiquant de baby-foot. Il permet de différencier le joueur humain de la figurine.

Quelle est la différence entre un joueur et un bafiste ?
Le joueur est la figurine sur la barre, le bafiste est l’humain qui l’actionne.

Le baby-foot est-il un sport officiel ?
Oui ! Il est encadré par l’ITSF. Il existe des tournois de babyfoot, des clubs, des règles internationales et même des champions du monde.

Quels sont les postes au baby-foot ?
Il y a quatre positions clés : gardien, défenseur, demi et attaquant, chacune ayant un rôle spécifique sur le terrain.

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