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Le Baby Foot est un sport, la preuve avec le Championnat du Monde

Ah, le baby foot… Ce bon vieux jeu de café où l’on s’échauffe en tournant frénétiquement les poignées, où les parties se jouent à la vitesse de l’éclair, et où chaque but est accueilli par des cris de joie (ou des râles de frustration). Pendant longtemps, on l’a vu comme un simple loisir, une pause récréative entre deux bières ou deux cafés, niché au coin d’un bar ou dans une salle des fêtes de village. Pourtant… ce petit terrain de foot miniature en bois à bien plus à offrir qu’un moment de détente entre amis.

Aujourd’hui, le baby foot ne se contente plus de son image de jeu de comptoir. Il est devenu une discipline à part entière, structurée, encadrée, et… ultra-compétitive. Eh oui, on parle bien ici d’un sport ! Il suffit de jeter un œil aux tournois qui se multiplient aux quatre coins du globe, aux centaines de clubs en France, ou encore aux fédérations internationales qui encadrent sa pratique pour comprendre qu’on n’est plus seulement dans le registre du loisir.

En France, la Fédération Française de Football de Table (FFFT) ne cesse de grandir, rassemblant des passionnés de tous âges, parfois même de plusieurs générations d’une même famille. Chaque année, des centaines de tournois sont organisés, allant du niveau local aux grandes compétitions nationales. Et ce n’est pas un cas isolé : dans plus de 50 pays, le baby foot a trouvé sa place dans le monde du sport. La preuve ? Le Championnat du Monde, véritable vitrine de cette discipline, rassemble chaque année plus de 1 000 joueurs venus de partout.

Mais voilà, malgré cette reconnaissance croissante, une question revient souvent sur la table : le baby foot est-il vraiment un sport ? Certains sourient à l’idée, d’autres en doutent encore. Pourtant, quand on y regarde de plus près, tout y est : des règles précises, des aptitudes physiques et mentales, des compétitions de haut niveau, des équipements homologués… Et même un objectif clair de reconnaissance par le Comité International Olympique.

Dans cet article, on va vous montrer, preuves à l’appui, que le baby foot n’a rien à envier aux sports “classiques”. Et pour ça, on va plonger dans l’univers du Championnat du Monde, cette compétition impressionnante qui incarne à la perfection l’évolution du baby foot : de simple jeu de bistrot à sport mondialement reconnu. Prêt ? Alors, accrochez-vous à vos poignées, ça va jouer serré.

Le Kindarena, où le Championnat du Monde de Rouen a pris place.

Le Kindarena, où le Championnat du Monde de Rouen a pris place.

Le baby foot, un sport à part entière ? 

Des règles strictes et codifiées

On pourrait croire qu’au baby foot, c’est chacun ça règle : celui qui met la balle en premier, celui qui gueule le plus fort, ou encore la fameuse “gamellette” qui compte double si elle claque bien. Mais en compétition ? Rien n’est laissé au hasard. Depuis des années, la Fédération Française de Football de Table (FFFT) en France et la Fédération Internationale (ITSF) à l’échelle mondiale ont posé un cadre clair, rigoureux et universel.

Les règles officielles ? Elles existent bel et bien. Elles régissent tout : le format des matchs (3 manches de 5 points), l’engagement (à la main, balle arrêtée, par le joueur ayant encaissé le but), la remise en jeu (balle aux arrières du camp qui ne l’avait pas), sans oublier l’interdiction absolue de soulever la table — eh oui, fini les tricheurs qui tapent du genou ! Même les pissettes (ces tirs en angle avec l’ailier) et les fameuses roulettes sont encadrées. On autorise une seule rotation avant et après le tir, pas une de plus. Et puis surtout, il y a ce petit rituel : le “prêt ?” obligatoire avant toute remise en jeu. Pas de “prêt”, pas de jeu. Un détail qui change tout quand on veut que chaque point soit joué dans les règles de l’art.

Bref, à ce niveau-là, le baby foot se joue comme n’importe quel sport sérieux : avec un règlement strict, commun à tous, et respecté au millimètre. Pas de place pour l’impro.

Des compétences physiques et mentales

Si vous pensez encore que le baby foot, c’est peinard, juste deux doigts posés sur une poignée, détrompez-vous. À haut niveau, ce jeu de café demande des qualités… de sportif. Un vrai. Il suffit de regarder les champions à l’œuvre pour comprendre : coordination œil-main ultra-précise, réflexes, éclairs, endurance mentale à toute épreuve. Parce qu’un match de baby foot, surtout en compétition, ça peut durer. Et pas question de flancher après cinq minutes.

Les meilleurs joueurs de babyfoot s’entraînent des heures pour perfectionner leurs gestes. Il faut savoir contrôler une balle lancée à pleine vitesse, l’amortir avec finesse, enchaîner une feinte, un tir… tout ça sans perdre sa lucidité. C’est un mélange unique de technicité et de rapidité, entre le tennis de table et les échecs.

Et si vous avez encore un doute, regardez la vidéo du célèbre Youtubeur Tibo Inshape qui a tenté l’expérience aux côtés de pros : il en a bavé ! Il l’avoue lui-même, “c’est bien plus physique qu’il n’y paraît !”. Poignées en feu, bras tétanisés, sueur au front… Le baby, ça brûle des calories, croyez-moi. Alors non, ce n’est pas juste un passe-temps. C’est un vrai défi pour le corps et l’esprit.

Un encadrement fédéral solide

Un sport sans fédération, c’est un peu comme un baby foot sans poignées : ça ne sert à rien. Heureusement, le football de table peut compter sur un encadrement béton. En France, c’est la FFFT qui pilote l’organisation des compétitions, la formation des arbitres, la gestion des clubs, et même l’accessibilité au handisport. À l’international, l’ITSF (International Table Soccer Federation) chapeaute le tout, avec des partenaires dans plus de 50 pays.

Et ce n’est pas juste pour faire joli. L’objectif est clair : obtenir la reconnaissance du baby foot comme sport officiel par le Comité International Olympique (CIO). Rien que ça. Et ils avancent bien : aujourd’hui, le football de table bénéficie déjà du statut de “sport observé” auprès de la GAISF (l’Association mondiale des fédérations sportives). C’est le passage obligé pour entrer, un jour peut-être, dans les Jeux Olympiques. Et franchement, vu l’intensité des compétitions actuelles, on ne serait pas surpris de le voir un jour à Paris ou Los Angeles, aux côtés du skate ou du breakdance.

Ce qui est certain, c’est que l’encadrement est là, solide, structuré, ambitieux. Le baby foot ne navigue pas à vue. Il avance, balle après balle, vers une reconnaissance méritée. Et ça, c’est déjà une victoire.

Le Championnat du Monde : une compétition internationale majeure

Un événement de grande ampleur

S’il fallait une seule preuve que le baby foot a franchi le cap du loisir pour devenir un sport à part entière, ce serait bien le Championnat du Monde. Chaque édition rassemble une véritable armée de passionnés, dans une ambiance survoltée, entre tension sportive et convivialité d’un tournoi de haut niveau.

Prenons quelques exemples récents. En 2018, c’est Rouen qui a accueilli les meilleurs joueurs de la planète. En 2022, c’était au tour de Nantes, dans un grand hall où le cliquetis des barres résonnait à chaque match. Et en 2025, c’est Saragosse qui s’apprête à recevoir cette incroyable fête du baby foot. Autant dire que la compétition voyage, et pas pour rien : elle rassemble plus de 1 000 joueurs, venus de 45 pays différents, autour de 44 compétitions officielles, toutes catégories confondues (hommes, femmes, juniors, vétérans, handisport…).

C’est un événement d’une ampleur impressionnante, digne des plus grandes disciplines sportives. Les équipes nationales sont sélectionnées, les joueurs s’entraînent des mois à l’avance, les spectateurs viennent du monde entier… Et chaque point est disputé avec une intensité folle. Frissons garantis.

Des formats de jeu codifiés

Le Championnat du Monde, ce n’est pas juste “celui qui marque le plus gagne”. Ici, tout est codifié. Les matchs se jouent en 3 manches de 5 points, selon le règlement officiel de l’ITSF. Et si les deux équipes arrivent à égalité à la fin des trois sets, une manche décisive départage les joueurs avec un système de points à deux d’écart.

Les techniques aussi sont bien connues des habitués : pissettes (les tirs des ailiers avant), roulettes (où la barre effectue une seule rotation avant/après le tir), ou encore les tirs des demis, tous encadrés et reconnus dans les règlements internationaux. Pas de place à l’impro. Chaque geste compte, chaque mouvement est pensé, répété, maîtrisé. C’est là qu’on mesure la vraie technicité de ce sport, et la marge entre le joueur de café du dimanche et le compétiteur chevronné.

Des infrastructures et un matériel homologué

Pas de championnat sérieux sans matériel professionnel. Et à ce niveau-là, la référence en France, c’est le Bonzini B90 ITSF. C’est la seule table française homologuée pour les compétitions internationales, et croyez-nous, ce n’est pas un hasard. Elle coche toutes les cases : construction en bois massif, poids stable (pas de dérapage pendant le match), poignées de compétition (longues ou Snake), et surface de jeu en Gerflex pour un contrôle parfait de la balle.

Parlons-en, de la balle. En championnat, c’est la fameuse ITSF-B qui est utilisé. Une balle en plastique spécialement conçue pour offrir adhérence, précision et régularité. Son rebond est maîtrisé, sa glisse est calculée… Et ça change tout dans une compétition où chaque millimètre peut faire basculer un match.

Les salles d’accueil sont, elles aussi, calibrées pour l’événement : espace suffisant entre les tables, éclairage standardisé, tribunes pour les spectateurs, zones de repos pour les joueurs… On est loin du petit baby dans le coin du bistrot. Ici, on est dans un vrai temple du sport, avec tout ce que ça implique.

Le légendaire Bonzini B90 ITSF

Le légendaire Bonzini B90 ITSF

Le baby foot en club : une pratique organisée et structurée

Si le Championnat du Monde impressionne, c’est aussi parce qu’il repose sur un réseau solide de clubs locaux, où les passionnés s’entraînent, progressent et se rencontrent toute l’année. On parle ici d’une véritable communauté. À Rouen, par exemple, le club Babyfoot Rouen Métropole accueille des licenciés de tous âges et organise des sessions d’entraînement régulières, dans une ambiance aussi conviviale que compétitive.

Les clubs sont affiliés à la FFFT et participent à une saison sportive officielle, avec tournois régionaux, nationaux et classement par points. Chaque victoire compte, chaque tournoi alimente le classement individuel ou par équipe, un peu comme en tennis ou en judo. C’est cette structuration qui donne au baby foot son sérieux et sa légitimité sportive.

Mais ce qui rend la pratique en club encore plus belle, c’est sa mixité naturelle. Sur les mêmes barres, on retrouve des jeunes, des adultes, des vétérans, des femmes, des hommes, et même des joueurs en situation de handicap. Le baby foot est un sport accessible à tous, sans barrières. Grâce à des tables adaptées (notamment avec pieds en J pour les fauteuils), chacun peut jouer dans des conditions optimales.

Finalement, jouer en club, c’est intégrer une famille, progresser en technique, et peut-être… viser un jour les sommets du classement national. C’est aussi ça, le baby foot : un sport de proximité qui peut mener très loin.

Matériel et équipement de compétition : la technologie au service du sport 

La table Bonzini B90 ITSF

Quand on parle de compétition, il ne suffit pas d’avoir l’esprit de la gagne : il faut aussi le bon matériel. Et là, impossible de passer à côté du Bonzini B90 ITSF. C’est la table officielle utilisée lors des tournois internationaux, et ce n’est pas pour rien. Sa construction en bois massif lui confère une robustesse exemplaire : pas de vibrations parasites, une stabilité à toute épreuve, et une longévité qui force le respect.

Avec ses 80 kg bien répartis, le B90 ITSF ne bouge pas d’un poil pendant les matchs les plus engagés. Son tapis en Gerflex offre un confort de jeu optimal, et sa précision fait toute la différence dans un contexte pro. Mais ce qui est génial, c’est qu’il convient aussi parfaitement aux joueurs amateurs exigeants. En clair : un baby pour les passionnés, quel que soit leur niveau.

Les balles et poignées

Autre détail qui n’en est pas un : les balles et poignées. En tournoi, on joue avec la balle ITSF-B, spécialement conçue pour offrir un excellent grip, une glisse maîtrisée et un rebond ultra-précis. Elle est légère, nerveuse, et redoutablement efficace.

Côté poignées, les joueurs peuvent choisir entre les « Snake », parfaites pour les gestes roulés, et les longues poignées en magnésium, idéales pour une prise en main stable et rapide. Chaque joueur a ses préférences, mais tous s’accordent : le choix de la poignée change tout.

Modèles handisport

Et parce que le baby foot est un sport pour tous, il existe des modèles adaptés aux joueurs en situation de handicap. Ces tables sont conçues avec des pieds en J, offrant une meilleure accessibilité pour les fauteuils, une hauteur ajustée, et une visibilité optimale sur la surface de jeu. Inclusivité et performance : le combo parfait.

Le regard du public : entre loisir de café et sport reconnu 

Dans l’imaginaire collectif, le baby foot reste souvent associé à un bon vieux bistrot, un café de quartier, une partie improvisée entre potes. Et franchement, c’est aussi ce qui fait son charme ! Mais cette image un peu “vintage” masque parfois la réalité d’une discipline ultra-codifiée, pratiquée par des passionnés, entraînés, déterminés.

Heureusement, les choses bougent. Grâce aux médias spécialisés et à des Youtubeurs comme Tibo Inshape, qui mettent en avant les exigences du baby foot de compétition, le grand public commence à reconsidérer ce jeu comme un vrai sport. Les vidéos où il s’essaie face à des pros en disent long : il découvre à quel point la maîtrise technique et physique est indispensable.

Malgré cela, le baby foot ne bénéficie pas encore d’un statut officiel auprès du Ministère des Sports. Il reste dans une sorte de no man’s land institutionnel. Pourtant, avec son encadrement fédéral solide, ses compétitions internationales et son accessibilité exemplaire, tout y est.

Il ne manque plus qu’un petit coup de pouce administratif pour faire basculer cette passion dans la cour des grands. Et franchement… ça ne saurait tarder.

 

On l’a vu : le baby foot coche toutes les cases d’un sport à part entière. Des règles précises, des compétitions internationales, des joueurs surentraînés, un matériel technique, et une vraie culture sportive.

Le Championnat du Monde est la preuve éclatante de cette évolution. On est loin du simple passe-temps du bistrot. Ici, on parle d’intensité, de stratégie, de performance.

L’avenir ? C’est la reconnaissance officielle par les instances sportives, un objectif vers lequel la communauté avance, un match après l’autre.

Alors, si vous ne l’avez pas encore fait, découvrez ce sport incroyable et laissez-vous happer par la passion du baby foot !

 

FAQ

Le baby foot est-il officiellement reconnu comme un sport ?
Pas encore par le Ministère des Sports, mais il est inscrit comme « sport observé » par la GAISF, un premier pas vers une reconnaissance olympique. L’ITSF travaille activement pour atteindre cet objectif.

Quelle est la différence entre baby foot et football de table ?
Aucune ! Le “football de table” est simplement le terme officiel utilisé en compétition. “Baby foot”, lui, est le terme populaire qu’on emploie dans la vie courante.

Peut-on vivre du baby foot ?
En France, pas encore. Il n’existe pas (encore) de circuits professionnels pleinement rémunérateurs. Mais certains joueurs de haut niveau sont sponsorisés et voyagent dans le monde entier pour représenter leur pays en compétition.

Quel est le meilleur modèle pour jouer en compétition ?
Sans hésiter, le Bonzini B90 ITSF. C’est la table homologuée par l’ITSF et utilisée dans tous les tournois officiels. Elle allie robustesse, précision et confort de jeu.

Qui est le champion du monde actuel ?
Mickaël Dos Santos, joueur français, est plusieurs fois champion du monde. Son style de jeu très technique et sa régularité en font une véritable référence dans la discipline.


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