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Comment faire un cendrier au baby-foot ?

Faire un “cendrier” — ou “cendar” pour les intimes — au baby-foot, c’est un peu comme réussir un trick shot au billard ou marquer depuis le milieu de terrain au foot : rare, surprenant, et franchement stylé. Ce geste technique (ou de pur hasard, selon certains) consiste à envoyer la balle non pas dans le but… mais dans un petit réceptacle souvent situé sur le côté ou à l’arrière de la cage : le fameux “cendrier”. Et oui, on parle bien ici de ces compartiments métalliques qu’on retrouvait jadis sur les babyfoots de café, à côté des compte-points ou du monnayeur.

Ce qu’il y a de dingue avec le cendrier, c’est que ce n’est pas juste pour la frime. Dans pas mal de bars ou entre potes, ce tir donne droit à un bonus au score : +3, +5 points, voire un malus à l’adversaire si on est taquin ! Un peu comme une récompense du destin pour avoir tenté (et réussi) un tir improbable.

Mais pourquoi ce geste fascine-t-il autant les joueurs ? Parce qu’il combine tout ce qu’on aime au baby : l’imprévu, la précision, un brin de chance… et cette ambiance 100 % bistrot où les règles varient d’une table à l’autre. Dans certains coins, réussir un cendar, c’est le Graal, le geste qu’on raconte encore des années après, une bière à la main.

Dans cet article, on va plonger dans les profondeurs de cette légende urbaine du baby-foot. On va décortiquer ensemble :

 

  • Ce qu’est vraiment un cendrier (et pourquoi ça s’appelle comme ça)

  • Les règles qui entourent ce tir bonus, entre café et compétition

  • Les techniques pour (tenter de) le réussir

  • Le débat : coup de bol ou vrai geste de pro ?

  • Les autres figures “bonus” du baby à connaître

  • Et un petit lexique pour frimer en tournoi du dimanche soir

 

Alors, accrochez-vous à vos poignées, ça va parler bande, rebond et figures improbables. Et qui sait ? Peut-être qu’à la fin de cet article, vous mettrez votre premier cendar.

 

La roulette au baby-foot

 

Qu’est-ce qu’un cendrier au baby-foot ?

 

Dans le jargon du baby-foot, un « cendrier » (ou “cendar” pour les puristes du zinc) désigne un tir complètement décalé… au sens propre. Au lieu de finir sa course dans les filets, la balle vient se loger dans un compartiment latéral ou arrière de la table — souvent un vrai cendrier métallique sur les vieux modèles de café. C’est un tir qui sort des sentiers battus, un peu comme si on marquait “à côté”… mais que ça comptait quand même.

L’origine du terme, elle, vient justement de ces babyfoots d’époque qu’on trouvait dans les bars, où les fumeurs pouvaient écraser leur clope directement sur la table de jeu. Oui, c’était une autre époque. Et quand une balle, par miracle ou par maîtrise, atterrissait pile dans ce petit réceptacle, on s’écriait : “Cendrier !”

Ce tir est fréquemment perçu comme un coup de bol monumental, mais certains vous diront que ça se travaille. Dans tous les cas, réussir un cendar, c’est rare, spectaculaire et… franchement jouissif. Il donne du piment à une partie, crée la surprise, déclenche des rires ou des cris de rage. Bref, c’est le genre d’action qui fait qu’on adore le baby-foot : imprévisible, convivial et plein de folklore.

 

Les règles du cendrier : entre bonus et malus

 

Ah, le fameux cendrier… Ce tir qui déclenche toujours un débat animé autour du baby. Mais alors, on le compte ou non ? Et combien ? Eh bien, comme souvent dans l’univers du baby-foot de bistrot : ça dépend.

Dans la majorité des cas, réussir un cendrier, c’est jackpot ! On parle d’un bonus de +3 points, voire +5 pour les versions les plus généreuses. C’est un peu la prime au panache : on tente un truc fou, et si ça passe, on est récompensé. Mais attention, certaines variantes inversent la logique. Dans certains cafés, le cendar inflige carrément un malus de -3 points à l’adversaire. Une double peine qui peut retourner une partie !

Mais pour que le tir soit valable, il y a une condition essentielle : le cendrier doit être du bon côté. C’est-à-dire du côté où vous marquez habituellement. Pas question d’envoyer la balle dans le cendrier de votre propre camp, ça, c’est juste un autogoal raté…

Il faut aussi distinguer les règles “officielles” (celles qu’on retrouve en compétition) des règles “de bistrot”. Le cendrier, aussi mythique soit-il, n’a pas sa place dans les tournois pros. Aucune reconnaissance, aucun point attribué. Mais dans les cafés, c’est souvent une tradition, transmise oralement, avec ses propres codes.

Et c’est là que c’est beau : chaque bande de potes, chaque quartier, chaque baby-foot de bar a sa version du cendar. Parfois, il vaut double, parfois, il ne compte que si on l’annonce. C’est ce petit folklore, cette liberté de jeu, qui fait du baby-foot un sport aussi convivial que créatif.

 

Techniques pour réussir un cendrier au baby-foot

 

Réussir un cendrier, ce n’est pas juste une question de chance. Bon, parfois si… Mais avec un peu d’entraînement et les bonnes techniques, on peut franchement augmenter ses chances de faire mouche. Voici quelques astuces de vieux briscards du baby pour envoyer la balle pile dans ce petit compartiment qui fait rêver.

 

Tir puissant

 

C’est la base. Que ce soit en ligne droite ou juste après une reprise, l’idée, c’est de donner suffisamment de puissance pour que la balle parte en fusée et aille ricocher jusque dans le coin du baby. Le tir puissant peut surprendre tout le monde, surtout si la trajectoire semble anodine au départ. Un bon coup sec avec les avants, et parfois… bim ! Plein cendrier.

 

Tir en biais

 

Là, on joue la malice. Le tir en biais permet d’exploiter les angles morts du terrain, ceux où personne ne s’attend à voir la balle filer. En jouant légèrement décalé, vous pouvez créer des trajectoires imprévisibles. C’est souvent dans ces configurations que les cendriers se produisent, notamment si le baby a une bande un peu arrondie au fond.

 

Utiliser les bandes latérales

 

On n’y pense pas toujours, mais les bandes sont vos alliées. En visant une bande latérale avec effet, vous pouvez provoquer un rebond qui dirige la balle pile vers un cendrier situé sur le côté. C’est risqué, mais tellement satisfaisant quand ça marche. Un bon moyen d’introduire une part de technique dans ce geste fréquemment perçu comme un coup de bol.

 

Rebond sur joueur ou paroi

 

Encore plus fun : provoquer un rebond sur un défenseur (ou même sur votre propre joueur) pour dévier la balle au dernier moment. Pareil avec les parois du baby, surtout si elles sont métalliques ou inclinées. Le principe, c’est de changer la trajectoire de manière inattendue, pour envoyer la balle se loger dans un coin improbable.

 

Positionnement et timing

 

Le secret de nombreux bons tirs, c’est aussi d’être bien placé. Juste devant les cages ou légèrement décalé avec les avants, vous pouvez tenter un tir instinctif, au bon moment, quand la balle arrive avec un angle ou une vitesse intéressante. Parfois, c’est dans l’élan naturel d’une action qu’un cendrier se provoque, sans forcer. Et c’est souvent ceux-là qu’on n’oublie pas.

 

Alors non, réussir un cendrier n’est pas que de la chance. C’est un mélange de technique, de feeling, de réflexes… et d’un brin de magie. Essayez, testez, ratez, recommencez. Et un jour, vous entendrez ce petit “cling” métallique… et là, vous saurez.

 

Geste technique ou coup de bol ? Le débat

 

Ah, le fameux débat du cendrier : génie ou pur hasard ? Si vous interrogez dix joueurs de baby-foot, vous aurez probablement dix avis différents… et ça fait tout le charme de ce tir mythique.

Du côté des amateurs, nombreux sont ceux qui y voient un coup de bol absolu. “J’ai tiré comme une brute, la balle a tapé la bande, puis le défenseur… et paf, dans le cendrier !”, nous raconte Max, joueur régulier dans un bar de Nantes. Pour lui, impossible de viser ce genre de truc. “Ça arrive quand ça veut.”

Mais les compétiteurs, eux, sont plus nuancés. Certains affirment que le positionnement et l’effet donné à la balle jouent un rôle crucial. “Si tu maîtrises bien les rebonds, tu as une chance de provoquer un cendrier volontairement. Mais c’est quand même rare”, concède Julie, qui participe à des tournois locaux.

Le cendar, au fond, c’est un peu le joker du baby-foot. Il ne sort pas à chaque partie, mais quand il apparaît, il change tout. Ce geste imprévisible rappelle que, même dans un jeu technique, il reste une place pour la magie. Et c’est bien pour ça qu’on l’adore, non ?

 

Autres figures bonus du baby-foot

 

Si le cendrier est la figure star des cafés, il n’est pas seul sur le terrain des coups improbables et des règles à géométrie variable. Voici un petit florilège des autres gestes bonus qui pimentent les parties, surtout entre copains ou lors de tournois improvisés.

 

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Gamelle

 

Un classique ! La balle entre dans le but… puis ressort aussitôt. C’est ce qu’on appelle une gamelle. Et là, deux écoles s’affrontent : certains comptent le point, d’autres non. En général, elle vaut +1, point, mais dans certaines variantes, elle ne compte que si la balle est bien immobilisée dans la cage. Frustrant, mais toujours spectaculaire.

 

Pêche

 

La “pêche”, c’est quand on rattrape la balle dans la cage avant qu’elle ne touche le fond. Si vous êtes rapide, vous pouvez ainsi éviter qu’un but soit validé. En mode bistrot, ce geste peut infliger un -1 point à l’adversaire, surtout s’il pensait déjà célébrer son but. Surprise garantie.

 

Pissette

 

La pissette est un tir discret, glissé dans un angle mort avec l’ailier droit ou gauche. Beaucoup la critiquent — “ce n’est pas du jeu !” — mais elle reste redoutablement efficace. Dans certaines règles, elle est même interdite… c’est dire si elle dérange.

 

Lob et reprise

 

Le lob, c’est une balle qui passe par-dessus les joueurs adverses, en cloche. Difficile à sortir, mais très classe, il peut valoir +2 points selon les variantes. Quant à la reprise, elle consiste à tirer directement après avoir contrôlé une passe ou un rebond. C’est un geste rapide, souvent spectaculaire, mais parfois mal vu dans les règles “fair-play”.

Ces figures donnent au baby-foot une richesse folle, entre stratégie, réflexe et petite dose de chaos. Un vrai terrain d’expression pour les joueurs créatifs.

 

Les baby-foot avec cendriers intégrés

 

Pour les nostalgiques ou les puristes, certains modèles de baby-foot ont de justes cendriers intégrés. Ces compartiments en métal moulés à même la table étaient monnaie courante sur les modèles vintage qu’on trouvait dans les cafés. Chez Babyfoot Vintage, on adore ces pièces d’époque au charme fou, typiques des modèles René Pierre, Bonzini ou Petiot.

Il ne faut pas confondre le cendrier réel, qu’on voit et qu’on peut toucher, avec le cendrier “virtuel” : ce second type correspond à une zone autour ou derrière les cages, qui fait office de cible bonus, même sans accessoire.

Où trouver ces modèles ? Aujourd’hui, ils sont rares en neuf, mais il est encore possible d’en dénicher sur le marché de l’occasion ou dans certains cafés rétro qui ont gardé leurs tables d’origine. Si vous cherchez une table avec une juste histoire, c’est vers ces modèles-là qu’il faut se tourner.

 

Le lexique du baby-foot pour briller en soirée

 

Parce que parler baby-foot, c’est tout un art, voici un petit lexique maison pour briller en tournoi (ou au bar du coin).

 

  • Cendrier / Cendar : tir chanceux (ou pas) qui termine dans un compartiment latéral ou arrière.

  • Gamelle : balle qui entre dans le but, mais ressort aussitôt.

  • Pêche : action de rattraper la balle dans la cage avant qu’elle ne tombe.

  • Pissette : tir rapide, souvent sur le côté, dans un angle mort.

  • Reprise : tir direct après un contrôle ou une passe.

  • Fanny : perdre 5-0, parfois synonyme de gage (embrasser la table ?).

  • Engagement : mise en jeu de la balle, souvent après un but.

  • Lob : tir en cloche qui passe au-dessus des joueurs.

  • Demis : joueurs du milieu de terrain (barre à 5 figurines).

  • Avants : attaquants, placés face au but adverse.

  • Gardien : joueur seul sur la barre arrière, dernier rempart.

  • Balle morte : balle coincée, qu’aucun joueur ne peut atteindre.

  • Golden ball : balle décisive d’un match en mort subite.

 

Avec ce vocabulaire dans la poche, vous n’avez plus qu’à prendre les poignées… et jouer les pros.

 

FAQ – Tout savoir sur le cendrier au baby-foot

 

Qu’est-ce qu’un cendrier au baby-foot ?
Un “cendrier” (ou “cendar”) est un tir aussi improbable que légendaire : la balle ne termine pas dans le but, mais dans un petit réceptacle situé sur le côté ou derrière les cages — souvent un vrai cendrier métallique sur les anciens modèles de café. Ce tir est rarement volontaire, mais il peut rapporter gros : +3 points dans la plupart des variantes, parfois plus !

Comment réussir un cendrier ?
Pour tenter un cendar, il faut combiner puissance, effet et bon positionnement. Un tir bien appuyé qui tape la bande latérale, rebondit sur un joueur ou vise un angle mort peut faire dévier. la balle vers le fameux cendrier. C’est souvent un geste spontané, mais avec un peu d’expérience, on apprend à créer les conditions favorables…

Est-ce qu’un cendrier est autorisé en compétition ?
Non. En compétition officielle, le cendrier n’a aucune valeur réglementaire. Ce geste fait partie des règles de café, transmises oralement entre joueurs, avec des variantes selon les régions ou les bars.

Quelle est la différence entre un cendrier et une gamelle ?
Le cendrier immobilise la balle dans un compartiment. La gamelle, elle, c’est une balle qui entre dans le but puis ressort immédiatement, sans rester dans la cage. Deux gestes bien différents, mais tout aussi surprenants !

Combien de points rapporte un cendrier ?
En règle générale, +3 points. Mais selon les règles locales, ça peut monter jusqu’à +5, ou même -3 pour l’adversaire. Tout dépend du bar… ou de l’humeur des joueurs !


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