Revenir à l'accueil du blog

L’origine et l’histoire du baby-foot : de sa création à nos jours

Le baby-foot, ce n’est pas juste un jeu

Il suffit d’entendre la claque sèche d’un but marqué, ou le cri du pote qui râle en prenant une gamelle, pour que les souvenirs remontent. Le baby-foot, c’est cette table mythique qu’on trouve dans les cafés d’antan, les salles des fêtes, les bureaux modernes… et même dans certains salons pour les plus nostalgiques ou les amateurs de design vintage. C’est un objet à la croisée des générations, un jeu qui traverse les âges, et qui porte avec lui une culture à part entière.

Mais d’où vient ce drôle de meuble à poignées qu’on a tous tripoté un jour ou l’autre, entre potes ou en famille ? Qui l’a inventé ? Et comment est-il passé d’un bricolage d’arrière-boutique à un sport reconnu internationalement ?

Dans cet article, on vous embarque pour un voyage passionnant dans l’univers du baby-foot : ses débuts flous, son explosion dans les bars, son âge d’or, ses mutations, ses champions, ses variantes… Bref, tout ce qu’il faut savoir pour briller au prochain apéro (ou au bureau, entre deux matchs).

Et attention, vous allez voir : derrière ces petits bonshommes en bois vissés sur des barres chromées, se cache une histoire plus riche qu’on ne l’imagine. Une histoire faite d’ingéniosité, de compétitions acharnées, de nostalgie… et d’un sacré paquet d’émotions.

Les origines incertaines du baby-foot

Une invention européenne contestée

Alors là… c’est le flou artistique. Qui peut vraiment revendiquer la paternité du baby-foot ? Comme souvent avec les grandes idées, plusieurs inventeurs s’en disputent la primeur. Et la vérité, c’est que le football de table – comme on l’appelait à ses débuts – est sans doute né un peu partout à la fois, porté par la passion du ballon rond.

Parmi les noms qui reviennent souvent, on trouve Lucien Rosengart, ingénieur français qui aurait eu l’idée d’un baby-foot pour divertir ses enfants pendant les longues soirées d’hiver. Un esprit bricoleur, un fond de passion pour le foot, et hop, une première table voit le jour.

Mais de l’autre côté des Pyrénées, c’est Alejandro Finisterre qui revendique l’invention du baby-foot moderne, avec un brevet déposé en 1937. Blessé lors de la guerre civile espagnole, il aurait imaginé un jeu permettant aux enfants hospitalisés de jouer au foot sans bouger de leur lit. Poétique, non ?

Outre-Manche, Harold Thornton, artiste britannique, aurait, lui aussi, imaginé sa version du jeu autour de 1920. Son neveu l’aurait ensuite exporté aux Pays-Bas, d’où la marque de fabrique “voetbaltafel” en néerlandais.

Ajoutez à ça E.J. Lawrence, également britannique, et M. Knicker, Suisse un peu plus discret, et vous obtenez un joyeux puzzle de brevets et de revendications entre 1880 et 1937.

Et ce nom alors, “baby-foot” ? Il vient tout simplement de la petite taille des joueurs en bois – les “babies” – qui évoluent sur un terrain miniature en opposition aux vrais footballeurs de pelouse. Malin, simple, efficace… et resté dans le langage populaire jusqu’à aujourd’hui.

Un jeu de table inspiré du football

Avant de devenir l’objet emblématique qu’on connaît tous, le baby-foot a commencé de manière artisanale, voire carrément rustique. Certains racontent que les premières ébauches ressemblaient plus à une caisse en bois avec des bouchons de liège pour balles et des boîtes d’allumettes en guise de joueurs.

Le terrain ? Un fond de tiroir ou une planche clouée, avec des lignes de craie dessinées à la va-vite. Les barres étaient parfois fixes, ou tout simplement des tiges de métal grossièrement plantées. Mais l’idée était là : faire du foot… sans les crampons.

Petit à petit, l’idée se répand. En Allemagne, en Suisse, en France, des fabricants commencent à industrialiser le concept. Les tables s’affinent, les joueurs en bois deviennent plus réalistes, les poignées plus ergonomiques. On remplace les matériaux de fortune par du vrai bois massif, du métal, du liège. Le jeu de bricoleurs devient un véritable jeu de café, puis un produit manufacturé à part entière.

Et ce qui était un passe-temps devient bientôt une institution.

L’évolution du baby-foot à travers les décennies

Brevet Thornton Foosball

1930–1950 : Premiers modèles et démocratisation

C’est dans l’entre-deux-guerres que le baby-foot commence à quitter le statut de curiosité pour devenir un véritable jeu populaire. Dans les années 30, les premiers modèles manufacturés apparaissent timidement dans quelques cafés européens. Mais c’est véritablement à partir des années 40, que l’on voit surgir des modèles plus aboutis, prêts à affronter des milliers de parties, parfois un peu brutales, dans les bistrots enfumés.

En France, la marque Bonzini commence à s’imposer comme un acteur majeur. Sa réputation de robustesse, de précision et de durabilité n’est pas un hasard : dès le départ, les tables sont pensées pour résister à une utilisation intensive. Chaque vis, chaque barre, chaque joueur en métal est monté comme sur un char d’assaut. Du costaud, du vrai.

Pendant ce temps-là, en Italie, c’est Garlando qui développe ses premiers modèles, souvent plus légers et colorés. En Allemagne, Leonhart propose une autre vision du baby-foot, avec un style plus sobre, presque austère, mais diablement efficace. Trois traditions, trois sensibilités… qui existent encore aujourd’hui !

Durant cette période, le baby-foot devient peu à peu un meuble à part entière, un élément central du café, au même titre que le comptoir ou le flipper. Il attire les jeunes, les habitués, les curieux… C’est le début de la démocratisation.

1960–1980 : L’âge d’or des bars

Ah, les années 60 à 80… Quelle époque pour le baby ! Dans les cafés, les PMU, les salles des fêtes, les foyers de jeunes – impossible de ne pas croiser une de ces fameuses tables de jeu. C’est simple : le baby-foot devient un emblème de la vie sociale. On y joue après l’école, pendant les pauses déjeuner, ou à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit.

Ce succès, on le doit aussi à la montée du football dans la culture populaire, à la télé, dans les stades, dans les discussions de comptoir. Le baby-foot devient le prolongement miniature du rêve de Zidane ou Platini, avec ses règles maison et ses grandes gueules locales.

Mais ce n’est pas qu’un phénomène français. Grâce aux soldats américains stationnés en Europe après la guerre, le baby-foot traverse l’Atlantique pour devenir… le “Foosball”. Aux États-Unis, il prend une autre tournure : gants, grip sur les poignées, vitesse de jeu accrue… Une nouvelle école du baby naît.

À cette époque, le baby-foot n’est plus un jeu : c’est un rituel. Un truc intergénérationnel, où les règles varient d’un quartier à l’autre, mais où la passion reste la même. L’ambiance des bars fait le reste. Un baby, une pression, un copain. La belle vie.

1980–2000 : Déclin et mutation

Mais comme tous les objets cultes, le baby-foot connaît aussi sa traversée du désert. À partir des années 80, d’autres loisirs envahissent l’espace public : jeux vidéo, flippers électroniques, puis consoles de salon. Le baby devient un peu ringard, un vestige d’un temps passé.

Dans beaucoup de cafés, il finit relégué au fond de la salle ou pire, retiré pour laisser place à une borne d’arcade. Pourtant, dans l’intimité des foyers, quelque chose change : le baby-foot entre dans les maisons. Les marques s’adaptent, proposent des modèles plus compacts, parfois pliables. Ce sont les prémices d’un retour discret, mais solide.

Certains passionnés continuent à y jouer, souvent en famille. Les souvenirs d’enfance entretiennent la flamme. Le baby ne meurt pas… il se transforme.

Depuis 2000 : Renaissance et innovations

Et puis, boom ! Au tournant des années 2000, le baby-foot revient sur le devant de la scène, porté par un vent de nostalgie et de nouveauté.

Le monde du travail change, les open spaces fleurissent… et avec eux, les babyfoots réapparaissent. Dans les startups, les incubateurs, les agences, avoir un baby-foot, c’est tendance. C’est le symbole d’une ambiance cool, détendue, un peu rebelle. Les pauses-café se jouent désormais au son des barres qui claquent !

Mais le baby ne s’arrête pas là. Il se réinvente, encore une fois. On voit apparaître des modèles designs, aux lignes épurées, qui s’intègrent dans les intérieurs modernes. Certains modèles deviennent connectés, d’autres sont pensés pour l’extérieur, capables de résister à la pluie comme aux apéros d’été. On pense aux enfants, aux PMR, aux amateurs d’esthétique… Il y en a pour tous les goûts, toutes les générations.

Et ce qui est fou, c’est que malgré toutes ces évolutions, l’âme du baby est toujours là. On pousse toujours un “prêt ?” avant d’engager. On sourit toujours devant une gamelle bien placée. Et on vibre encore, toujours, à chaque but marqué.

Un jeu devenu sport à part entière

Publicité-journal-americain-franchise-babyfootNaissance de la compétition structurée

À un moment, il fallait bien que ça devienne sérieux. Et c’est ce qu’il s’est passé au début des années 2000, avec la création de l’ITSF (International Table Soccer Federation), basée en France. Oui oui, chez nous ! Comme quoi, on ne plaisante pas avec le baby.

L’idée ? Donner une vraie structure au football de table, avec des règles uniformisées à l’échelle mondiale, des compétitions officielles, des titres reconnus, et même des classements internationaux. En gros, faire sortir le baby-foot du bistrot… pour l’amener sur la scène du sport pro.

Grâce à cette fédération, les tournois régionaux, nationaux et internationaux se multiplient. Des arbitres formés, des tables homologuées, des règles strictes (fini les pissettes interdites selon l’humeur du patron du bar)… Bref, le baby devient une discipline codifiée, encadrée, respectée.

Et avec tout ça, un nouveau public découvre ce sport, à mi-chemin entre le jeu d’adresse, la stratégie et la rapidité d’exécution. Le baby-foot n’est plus “juste un jeu”. C’est un sport à part entière.

Frédéric Collignon, légende mondiale

Impossible de parler de baby-foot compétitif sans évoquer Frédéric Collignon. Le Belge est considéré comme le plus grand joueur de tous les temps, un peu le Messi du baby.

Son palmarès ? Tenez-vous bien : 306 titres en double, 60 titres mondiaux, et une domination sur les tables Bonzini comme Tornado, entre les années 1990 et 2012. Ce n’était pas juste un joueur… c’était une machine de guerre.

Collignon, c’est aussi l’homme qui a fait sortir le baby de l’ombre. Grâce à lui, la discipline a gagné en visibilité, les médias s’y sont intéressés, et toute une génération de joueurs a été inspirée par son style fluide, son mental d’acier et sa précision chirurgicale.

Il a depuis pris sa retraite de la compétition, mais reste une figure emblématique. Quand on parle de baby-foot “sportif”, on pense immédiatement à lui.

Vers la reconnaissance olympique ?

Alors, le baby-foot aux Jeux Olympiques, c’est pour quand ? Bonne question… Car depuis quelques années, l’ITSF discute avec le Comité International Olympique. Et ce n’est pas une blague !

Le baby-foot a déjà franchi une étape importante : il est reconnu par la GAISF (ex-SportAccord), l’organisme qui chapeaute les fédérations sportives internationales. Ce statut le place aux côtés de disciplines comme le karaté ou le squash, en attente d’un éventuel feu vert olympique.

Évidemment, il reste encore du chemin : reconnaissance dans un plus grand nombre de pays, inclusion dans des compétitions multi-sports, développement chez les jeunes, etc. Mais l’idée fait son chemin.

Et franchement, qui n’aimerait pas voir un jour un Français ou un Belge monter sur le podium olympique… avec une poignée de baby à la main ?

Le baby-foot à travers le monde : variantes, règles et styles

Diversité selon les pays

On pourrait croire que le baby-foot est le même partout. Faux ! C’est justement l’un de ses charmes : chaque pays a son style de babyfoot, ses règles, ses habitudes. Et croyez-moi, passer d’une table à une autre, c’est un peu comme changer de terrain… et d’univers.

En France, le modèle de référence, c’est le Bonzini. Barres télescopiques (plus sécurisées), jeu technique et précis, avec des joueurs en métal bien ancrés dans la table. Ici, on joue posé, on contrôle, on temporise. On aime la stratégie.

En Belgique, on retrouve un jeu plus rapide, avec des barres sortantes. Les gestes sont nerveux, le rythme est élevé. Et souvent, on retrouve des tables de la marque Stella ou des variantes locales adaptées aux cafés du plat pays.

Aux États-Unis, c’est une autre planète. Les poignées ont un grip renforcé, les joueurs utilisent parfois des gants, et les tables – comme la fameuse Tornado – sont ultra-rigides. Le style est plus physique, avec des tirs puissants, des gestes francs.

En Allemagne, en Suisse ou en Italie, on croise les tables Garlando ou Leonhart, chacune avec ses spécificités : forme des pieds, type de balle, taille des joueurs, résistance des barres. Et les règles peuvent varier, même d’un tournoi à l’autre. Par exemple, certains interdisent les buts des demis, d’autres les “roulettes” ou “râteaux”…

Bref, on ne joue pas au baby-foot de la même façon à Lille, à Rome ou à New York. Et c’est ce qui rend le baby universel… et terriblement vivant.

Évolutions techniques

Si vous n’avez pas touché un baby-foot depuis dix ans, attention : le matériel a bien changé.

Les tables modernes utilisent aujourd’hui des matériaux de pointe : bois, contreplaqué haute densité, plastique injecté, inox pour l’extérieur… Fini les tables branlantes qui grincent à la moindre passe.

Les poignées ergonomiques ont envahi les modèles récents : plus confortables, antidérapantes, elles permettent des gestes plus nets, plus précis. Les balles aussi ont évolué. On trouve désormais des balles ITSF homologuées, plus dures, plus légères, adaptées au jeu de compétition.

Quant aux amortisseurs, ils sont devenus de véritables bijoux techniques. Fini les barres qui rebondissent ou vibrent à chaque tir : les modèles haut de gamme intègrent des systèmes de glissement silencieux et précis.

En clair, le baby-foot a pris un sacré coup de jeune… sans jamais perdre son âme.

Le rôle social et culturel du baby-foot

Dans les cafés, foyers et entreprises

Ah, le baby-foot… Combien de fois, il a rassemblé des inconnus, des collègues, des potes d’enfance ? Dès les années 50, il s’installe dans les cafés comme véritable point de rencontre. On y joue entre deux pastis, entre deux parties de belote, ou juste pour le plaisir de chambrer l’adversaire.

Dans les années 70, c’est carrément un pilier des bistrots. Chaque quartier a son champion, chaque bar son modèle fétiche. Il devient même un marqueur générationnel : qui n’a pas fait une partie avec son père, son cousin ou un voisin ?

Et puis, surprise : le baby revient par la grande porte dans les années 2000, mais cette fois… dans les entreprises ! Salles de pause, startups, espaces de coworking : on installe des babyfoots pour renforcer l’esprit d’équipe, libérer le stress et créer du lien. Le jeu devient outil de management, de convivialité, presque un totem.

Aujourd’hui, on le retrouve aussi dans les médiathèques, les lycées, les espaces publics. Il a su se réinventer, sans jamais perdre son essence.

Anecdotes historiques

Petite pépite historique : pendant la Seconde Guerre mondiale, certains babyfoots auraient été utilisés par la Résistance française pour cacher ou échanger des messages. Les balles creuses ou les barres démontables servaient parfois à faire passer des infos discrètement, sous les yeux de l’ennemi.

Comme quoi, même au baby-foot… on peut jouer très sérieusement.

Baby-foot et tendances actuelles : design, collection, accessibilité

Aujourd’hui, le baby-foot n’est plus seulement un jeu. C’est un objet d’art, de déco, de collection, et même d’inclusion.

Design haut de gamme

Il suffit de jeter un œil à certains modèles pour comprendre : lignes épurées, finitions soignées, matières nobles… Le baby-foot a pris un virage design. Des marques françaises comme Stella proposent par exemple des babyfoots d’extérieur, conçus pour résister aux intempéries tout en gardant un style élégant. Un vrai meuble haut de gamme, qui trône fièrement dans un salon ou sur une terrasse.

Collection et restauration

Côté passionnés, le baby-foot devient aussi objet de collection. Certains recherchent des modèles vintage, d’autres restaurent d’anciens babyfoots des années 60 ou 70 avec amour. Poignées d’origine, peinture rétro, barres chromées… Chaque détail compte. Les pièces rares s’échangent entre connaisseurs, un peu comme des vinyles ou des vieilles mobylettes.

Accessibilité pour tous

Enfin, le baby se fait plus inclusif. On trouve désormais des modèles pensés pour les enfants (plus petits, plus légers), mais aussi des tables adaptées aux personnes à mobilité réduite, avec de la place pour les fauteuils roulants. Et bien sûr, des babyfoots connectés, avec compteurs de points automatiques, éclairage LED ou applications de scoring.

Bref, que vous soyez designer, nostalgique ou jeune joueur curieux… il y a un baby-foot pour vous.


Ce contenu a été publié dans L'histoire du baby foot, avec comme mot(s)-clef(s) , , , , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

8 réponses à L’origine et l’histoire du baby-foot : de sa création à nos jours

  1. Gérard dit :

    Poursuivez sur cette voie, c’est un bonheur de vous lire.

  2. Catherine dit :

    Royal ce moment passez a vous lire, merci bien pour cette bonne lecture.

  3. auschitzky dit :

    bonjour,je recherche des informations sur le baby foot créé par Lucien Rosengart, si possible photos dimensions etc pour restauration .merci de votre aide

    • Laurent dit :

      Bonjour,
      Nous n’avons malheureusement pas grand chose si ce n’est la photo que vous trouverez dans l’article.
      Si vous arrivez à trouver plus d’informations, nous serons ravis de les publier.
      Merci pour votre intérêt et commentaire.

      • auschitzky dit :

        je n’ai pas trouvé de photo dans l’article sur le baby foot créé par Lucien Rosengart,pouvez vous m’indiquez ou la voir en vous remerciant S. Auschitzky

        • Laurent dit :

          Ah oui excusez-moi, c’est une photo du babyfoot de Harold Thornton. Nous n’avons pas de photo du babyfoot créé par Lucien Rosengart. Désolé pour l’erreur.
          Bon courage!

  4. CIMAROSTI dit :

    Bonjour,
    Je possède un très vieux baby foot;j’aimerai connaitre son age,ou dois-je me renseigner?
    Merci pour la réponse.
    Cordialement
    J.PIERRE

    • Laurent dit :

      Bonjour,
      Malheureusement, à moins de tomber sur quelqu’un qui connait le modèle que vous avez, il n’y a pas de bible du babyfoot.
      Je vous invite à nous envoyer une photo à l’adresse suivante : team@babyfootvintage.fr et nous regarderons avec notre équipe.
      Bonne journée,

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *